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La mutation de la santé est en marche, tant mieux !

Le buzzword est tellement utilisé à tort et à travers depuis de nombreux mois qu’il est passé à la postérité dans le dernier dictionnaire : l’ubérisation dévastera tout sur son passage. Passé le terme qui ne veut pas dire grand chose, il est clair que le numérique bouleverse tous les secteurs sociaux économiques à vitesse grand V. Le domaine de la santé n’est pas épargné, loin de là. Pour le pire selon certains qui craignent l’intrusion dans la vie privée et l’intime, pour le meilleur si l’on est objectif et que l’on observe de près la révolution en cours.

Un changement de modèle indispensable

Ça fait bien longtemps que l’assurance maladie n’y arrive plus. Le modèle français a beau être envié par beaucoup d’autres nations, il est difficilement tenable aujourd’hui. Si les économies sont indispensables, le numérique permet d’effectuer cette transition en limitant la casse. Et même en améliorant la prise en charge.

En passant d’un modèle curatif à un nouveau paradigme du préventif, les patients sont mis au centre d’un dispositif qui nécessite qu’ils prennent en main leur santé au quotidien. Avec des applications de suivi et de bien-être pour prévenir les pathologies, ou avec des objets connectés et des applications certifiées médicales pour le suivi des maladies chroniques. Le secteur est en pleine ébullition et de nombreuses solutions sont aujourd’hui disponibles, développées par des startups, par des grands groupes de la pharma mais aussi par les géants du Web.

Les patients doivent devenir experts de leurs maladies chroniques pour se prendre en charge entend-on régulièrement. Si la volonté est là depuis longtemps, il est clair que la technologie permet aujourd’hui de passer à l’étape supérieure avec des applications mobiles et des plateformes Web de qualité très faciles d’accès. Le tout en relation directe avec le médecin qui passe du coup moins de temps sur les tâches que l’on peut déléguer à un algorithme pour se concentrer sur le diagnostic et la prescription du traitement adéquat.

Big data et intelligence artificielle, où va t-on ?

Les données de santé sont évidemment très sensibles quand on parle de société basée sur la récolte d’informations via des objets connectés ou des applications de suivi. Il n’y a pas de data plus sensible que cette masse d’information sur votre état de santé. Il faut garantir à tout prix leur sécurité et leur confidentialité. Et alors que les internautes cèdent beaucoup de données aux géants tels que Facebook ou Google depuis des années sans trop s’en méfier ou s’en rendre compte, ils sont beaucoup plus réticents dès qu’il s’agit de santé. Une épine dans le pied des GAFA (Google Apple Facebook Amazon) sur ce marché ? Sans doute.

Pourtant l’interprétation de ces données permettra sans aucun doute les prochaines grandes avancées de la recherche. Dans l’analyse génétique où les traitements sont très complexes et se basent sur beaucoup d’indicateurs. En épidémiologie pour prévenir et circonscrire plus efficacement des épidémies au niveau mondial. Cette masse de data, une fois anonymisée et protégée, est une ressource indispensable pour faire avancer la médecine du troisième millénaire.

Très attachés à son médecin de famille, le patient peut aussi avoir la crainte de ne plus s’adresser demain qu’à des écrans et à des robots. Rassurez-vous, si des projets intéressants sont déjà bien avancés (je pense notamment à Lucie, le médecin par SMS), les machines ne vont pas remplacer votre praticien dès demain. Loin de là. Au contraire, c’est bien dans l’aide à la décision et l’analyse des données que des projets d’intelligence artificielle vont être efficaces. Non pas pour remplacer, mais pour faciliter le travail du médecin qui est la pièce essentielle du puzzle.

Sans aller jusque dans la science-fiction et dans le transhumanisme le plus futuriste, le secteur de la santé doit puiser dans le numérique les outils indispensable à sa modernisation. Le sujet est complexe et infini, mais nous y reviendrons dans de prochains billets, ici et ailleurs.

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Pour un marketing digital humain et responsable

Après quelques années d’études dans le marketing et d’autres en agence j’ai pu suivre de près l’évolution du marketing moderne à l’heure du numérique. Opportunité évidente pour toutes les marques et entreprises, les réseaux sociaux sont pourtant trop souvent mal utilisés par les différentes organisations. Pas assez matures sur le sujet ? Mal accompagnés ? Toujours est-il qu’aujourd’hui les fameux “gourous” ont enfin tourné leur veste du bon côté. Pour le meilleur, mais aussi toujours pour le pire…

“Passons au contenu de marque pour entrer dans la conversation avec vos clients”

C’est le dernier crédo en date des agences et consultants qui prônaient jusqu’à il y a peu la course à l’acquisition de fans ou de followers. A l’heure où le reach organique des publications sur Facebook fond comme peau de chagrin pour inciter les annonceurs à utiliser les produits publicitaire du géant américain, il faut trouver de nouveaux leviers pour faire rêver ses clients.

« On s’est trompés avec une vision court terme il y a 2 ans ? Oui mais cette année on a le plan de contenu révolutionnaire qui fera passer votre marque de lessive pour la rock star des ménagères en impliquant des Youtubeurs à la mode ! »

La réalité est là, la course à l’attention est plus que jamais d’actualité

Olivier Cimelière en parlait très bien en avril dernier : « Mesdames, messieurs, votre attention s’il vous plaît » ou le défi n°1 des communicants d’aujourd’hui sur le Web. Plus que la taille de votre audience c’est bien son engagement envers votre contenu qui est la clé d’une stratégie de visibilité réussie. Et les moyens pour y arriver sont multiples. On parle de contenu de marque, d’influence marketing, mais la finalité est commune à tous ces pans du marketing d’aujourd’hui : donner envie à votre cible de s’intéresser à votre marque et à son identité avant de lui vendre quelque chose.

On dirait de grands concepts lorsque c’est énoncé de cette façon. Mais c’est en fait la base de ce qui aurait du être l’appropriation des réseaux sociaux par les marques dès le début. Certains l’ont fait, mais la majorité s’est d’abord essayé à cette nouvelle discipline pour recopier les recettes ancestrales de la publicité “à la papa”.

En polluant l’internaute avec des grosses bannières de display il faut dire que la publicité sur internet partait de loin. Pourtant l’idée séduisait les annonceurs, rassurés par une zone de confort leur rappelant sans doute les campagnes en 4*3 efficaces depuis des dizaines d’années. Aujourd’hui ils ont tout gagné avec le développement des ad blockers et la concurrence de nouveaux modèles notamment propulsés par les géants du Web (Adwords et Facebook Ads en tête).

Alors, comment attirer l’attention d’un internaute/consommateur sur-sollicité ?

Par le buzz évidemment. Quitte à les prendre pour des idiots. On se souvient de la fin des blagues Carambar ou les Mikado sans chocolat, tentatives plus ou moins réussies de faire parler de la marque en faisant du faux pour prêcher le vrai. Les retombées presse et “tweets” sont au rendez-vous, mais que penser des valeurs de marque transmises par ce genre de campagnes ?

La solution est pourtant simple : utiliser les réseaux sociaux pour échanger et “offrir” du contenu de qualité. C’est bien la qualité qui vous permettra à moyen terme de sortir du lot et de construire votre réussite. Une base indispensable pour développer votre audience, générer des leads et jeter les bases d’un marketing d’influence efficace. Un cercle vertueux qui ne passe pas par un matraquage de votre produit ou service mais une présence en fil rouge proche de votre cible. Avec le renfort de campagnes événementielles où l’expérience proposée prime sur la finalité purement business.

Le terrain de jeu est passionnant, passez à l’action !

Avec les bons outils on peut faire beaucoup de belles choses très éloignées d’un marketing à l’ancienne et purement commercial. Plateformes de contenu et d’engagement, entretien de relations avec les blogueurs et influenceurs, expériences de réalité virtuelle ou augmentée, il y a encore de la place pour se différencier !

A vos marques, prêts, inventez !